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Book review of: Hess, Andreas (2014) The Political Theory of Judith N. Shklar: Exile from Exile, Basingstoke: Palgrave Macmillan.235 pp.ISBN: 978-1-137-03249-2.Price: $ 110,00 (Hardcover)

La New School for Social Research est une université privée située à Manhattan. Les documents émanant de l'École et des personnes qui la connaissent la décrivent comme une institution atypique vouée à la défense de la démocratie et de la liberté intellectuelle et politique. Cet article est basé sur la consultation d'archives et sur des entretiens avec des membres présents et passés de l'institution. Il examine le rôle de l'histoire, vue comme une reconstruction continuelle, dans la création et pérennisation de l'image idéale projetée. Cet article examine les diverses influences qui pèsent sur la construction de l'histoire. Une attention particulière est portée à la manière dont elles contribuent à façonner une image positive d'une institution pensée à la fois comme toujours nouvelle et solidement ancrée dans le passé.

Fondé sur des entretiens réalisés avec 37 résidents vivant dans 15 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), cet article se propose d'analyser leurs expériences variées du premier confinement. Dans un premier temps, il montre que l'expérience du confinement a pris des formes différentes en fonction des modes d'habiter en Ehpad. Ceux qui vivaient repliés dans leur chambre voient peu de différences avec la vie d'avant. Ceux qui habitaient l'Ehpad en s'appropriant les espaces collectifs tendent à percevoir le confinement comme une privation de ces espaces. Enfin, ceux qui étaient tournés vers l'extérieur de l'établissement insistent plutôt sur l'absence de liberté de circuler en dehors de l'Ehpad qui a marqué la période. Dans un second temps, l'article explore trois autres facteurs qui éclairent également les expériences du confinement : les modalités de confinement mises en place par l'Ehpad dans lequel ils résident, les ressources occupationnelles ou relationnelles que les Ehpad ont pu mobiliser et la trajectoire antérieure des résidents.

Fondé sur des entretiens réalisés avec 37 résidents vivant dans 15 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), cet article se propose d'analyser leurs expériences variées du premier confinement. Dans un premier temps, il montre que l'expérience du confinement a pris des formes différentes en fonction des modes d'habiter en Ehpad. Ceux qui vivaient repliés dans leur chambre voient peu de différences avec la vie d'avant. Ceux qui habitaient l'Ehpad en s'appropriant les espaces collectifs tendent à percevoir le confinement comme une privation de ces espaces. Enfin, ceux qui étaient tournés vers l'extérieur de l'établissement insistent plutôt sur l'absence de liberté de circuler en dehors de l'Ehpad qui a marqué la période. Dans un second temps, l'article explore trois autres facteurs qui éclairent également les expériences du confinement : les modalités de confinement mises en place par l'Ehpad dans lequel ils résident, les ressources occupationnelles ou relationnelles que les Ehpad ont pu mobiliser et la trajectoire antérieure des résidents.